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Olivier Wang-Genh découvre le bouddhisme zen en 1973 à l’âge de dix-sept ans et devient moine en 1977 par maître Deshimaru qu’il suit jusqu’à sa mort en 1982. Dès lors, il s’implique activement dans la diffusion du zen en devenant responsable du centre zen de Strasbourg et en fondant plusieurs dojos en Alsace et dans le sud de l’Allemagne.
En 1999, il crée le monastère Ryumonji à Weiterswiller, dont il devient l’abbé. Il reçoit en 2001 la transmission du Dharma de Maître Dosho Saikawa. Olivier Wang-Genh a aussi occupé des fonctions importantes dans les institutions bouddhistes françaises, dont la présidence de l’Union Bouddhiste de France pendant une douzaine d’années. Il est également Président de l’Association Zen Internationale depuis 2017.
La conférence s’articule autour de trois réflexions :
La « voie du milieu » a-t-elle vocation à devenir une voie médiocre dans le sens de « moyenne », acceptable par une majorité et s’inscrivant dans une pratique « raisonnable » ?
Une lecture du Dharma à travers les filtres de la psychologie occidentale afin de compenser les manques de notre connaissance du Bouddhisme est-elle correcte ?
« Etudier le Dharma, c’est s’étudier soi-même ». Ne faudrait-il pas, aujourd’hui, adapter ce poème de Dôgen en commençant par : « S’étudier soi-même, c’est étudier et expérimenter le Dharma »?
A travers ces éclairages, Olivier questionne la pratique du zen aujourd’hui en ayant à l’esprit la phrase de Yoka Daishi : « Bien et mal ne sont ni bien ni mal. Mais l’écart d’un cheveu au départ éloigne de mille lieues à l’arrivée ».
Conférence enregistrée au Dojo zen de Paris le 27 septembre 2025